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la dernière Bibliothèque 

Ultima Arca

Souvenirs et vestiges de la Bibliothèque perdue

L’Arche, arca en latin, désigne la bibliothèque, tant le meuble que la mémoire (arca mentis) qu’elle enferme.

Elle est aussi partie du pont qui fait passer d’une rive à l’autre.

Arche de Noé, elle prélève, sauve et conserve la Création et permet le passage d’un monde à l’autre, d’un temps à l’autre.

 

La Dernière Bibliothèque est celle des survivants : livres et pages, images et souvenirs des êtres et des lieux. Recréée à partir des fragments rescapés de tous les déluges, elle est la bibliothèque arrachée et abandonnée au temps.

Conservateur et restaurateur à la fois de la Bibliothèque perdue, l’artiste n’a pas brûlé, déchiré, dépecé, rongé, détruit les livres ; le temps, le feu, l’eau, la vie s’en sont chargés. L’artiste n’a pas semé mais récolté, cueilli et recueilli, recomposé ; trompeur, et détrompeur  parfois.

Le livre hors d’usage, encore objet de transmission et de savoir cependant, constitue depuis de nombreuses années, la matière première et dernière du travail de Ghislaine Escande. Alors que l’objet initial s’efface tout en restant visible et lisible, pages orphelines et ouvrages défaits se muent en oeuvres palimpsestes.

Nourrie de toutes sortes de rencontres entre Toiles et Papiers, Ultima Arca est une bibliothèque personnelle et publique, concrète et virtuelle, un lien-charnière entre formes d’expression passées et à venir.

 

Claude Noiray, Carla-Bayle 2008

Serpentes

Feuille de papier très fine servant à la protectiondes gravures à l’intérieur du livre, la serpente porte l’empreinte de cette gravure qui lui faisait face. Elle porte aussi les marques du temps dont elle a tenté de protéger le livre. Vierge au départ, elle s’imprime au fil du temps, elle exprime le temps. Fine et transparente, existence inexistante et précaire : au-delà d’elle-même, c’est le support qui se révèle. Elle se plisse facilement et ce plissé que souligne la peinture, fait transparaître le végétal dans la feuille. L’origine, l’état premier dans l’état final.

Livres objets

Ultima Arca

Souvenirs et vestiges de la Bibliothèque perdue

L’Arche, arca en latin, désigne la bibliothèque, tant le meuble que la mémoire (arca mentis) qu’elle enferme.

Elle est aussi partie du pont qui fait passer d’une rive à l’autre.

Arche de Noé, elle prélève, sauve et conserve la Création et permet le passage d’un monde à l’autre, d’un temps à l’autre.

 

La Dernière Bibliothèque est celle des survivants : livres et pages, images et souvenirs des êtres et des lieux. Recréée à partir des fragments rescapés de tous les déluges, elle est la bibliothèque arrachée et abandonnée au temps.

Conservateur et restaurateur à la fois de la Bibliothèque perdue, l’artiste n’a pas brûlé, déchiré, dépecé, rongé, détruit les livres ; le temps, le feu, l’eau, la vie s’en sont chargés. L’artiste n’a pas semé mais récolté, cueilli et recueilli, recomposé ; trompeur, et détrompeur  parfois.

Le livre hors d’usage, encore objet de transmission et de savoir cependant, constitue depuis de nombreuses années, la matière première et dernière du travail de Ghislaine Escande. Alors que l’objet initial s’efface tout en restant visible et lisible, pages orphelines et ouvrages défaits se muent en oeuvres palimpsestes.

Nourrie de toutes sortes de rencontres entre Toiles et Papiers, Ultima Arca est une bibliothèque personnelle et publique, concrète et virtuelle, un lien-charnière entre formes d’expression passées et à venir.

 

Claude Noiray, Carla-Bayle 2008

Ghislaine ESCANDE Artiste peintre  plasticienne

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