Eclaircissements sur les obscénités de Pierre Bayle
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
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Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
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Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
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Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
Photographie, page du dictionnaire Pierre Bayle philosophe XVIIe
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L’immortel Bayle, le premier des dialecticiens et des philosophes sceptiques, l’honneur de la nature humaine, l’auteur du premier Dictionnaire de raisonnement où l’on puisse apprendre à penser…Voltaire, Correspondance
Eclaircissement : c’est ce terme que Ghislaine Escande a pris à la lettre, suivant son double sens, pour éclairer les «citations, expressions, réflexions répandues dans l’ouvrage» et éclaircir le texte, comme un jardinier ferait d’un semis trop serré de petits pois. Elle met ainsi en évidence, par la lumière qu’elle projette, quelques points qui méritent de focaliser l’attention.
Au fil de cette pêche aux mots ludique et attentive, tout un monde surgit, une société avec ses acteurs bien présents dans leur diversité de coutumes et de langage vignerons, avocats, paysans, crocheteurs, précieuses, sermonnaires, médecin, écrivains, damerets … .
Se jouant de l’Ars magna lucis et umbrae, Ghislaine Escande isole, modèle, agrandit, déforme, baigne d’un halo le fragment élu, et cette mise en évidence contraste harmonieusement avec le contexte rejeté dans la pénombre.
Une silencieuse fantasmagorie réconcilie finalement deux thèses opposées : celle de Bayle (dire ou montrer sans ambages) et celle postérieure de Diderot (voiler pour laisser libre cours à l’imagination).
Ainsi retrouve vie et présence un texte soustrait à la nuit de l’oubli.
Claude Noiray